Cette soirĂ©e, on en rĂȘvait, aprĂšs la lecture de son livre, il nây avait plus de doute, il ne fallait pas laisser passer lâoccasion ! Mais il faut bien avouer que jusquâĂ la veille, nous nâĂ©tions pas bien fiĂšres car nous nous sommes fait avoir comme des bleues par un site de revente de billets de spectacle Ă Ă©viter absolument : Viagogo (il faut dire quâavec un nom pareil, pas besoin de vous faire un dessin !) : billets revendus beaucoup plus chers, avec des taxes et frais qui nâapparaissent quâau moment du paiement, pas de billet aprĂšs le paiementâŠ
Bref, aprĂšs beaucoup dâĂ©nergie, dâemails, de coups de tĂ©lĂ©phone, de frustration et de honte, nous voilĂ finalement mardi 16 avril Ă lâAccor Arena de Paris au milieu dâun public nombreux (10 000 personnes), enthousiaste, trĂšs fĂ©minin. Lâambiance est dĂ©tendue : on discute avec les personnes dans la queue ou assises Ă cĂŽtĂ© de nous, on se sent bien, entre copines !
Musique Ă fond pour chauffer la salle, qui se remplit tranquillement.
Une femme intelligente, lumineuse et inspirante
Michelle Obama arrive, au milieu des acclamations, vĂȘtue dâun tailleur fluide, chemise/pantalon en soie beige Ă rayure orange.
Ses premiers mots sont pour rĂ©conforter les français et parisiens au sujet de lâincendie de Notre Dame qui est arrivĂ© la veille.
Ensuite elle Ă©voque avec humour et sans fard son enfance, ses annĂ©es d’Ă©tudiante, son couple, son ascension et sa vie Ă la Maison-Blanche. Mais Michelle Obama tient Ă le rappeler : « Je suis une femme ordinaire qui a eu un parcours extraordinaire. Je viens dâune famille modeste de la classe moyenne afro-amĂ©ricaine. Notre famille nâavait rien de spĂ©cial, mais nous avions des valeurs, des ambitions et de lâamour ».
Ce quâon peut en retenir de ce show Ă l’amĂ©ricaine « intime » :
– Prendre le temps de se regarder dans un miroir et se demander : « Qui suis-je ? quâest-ce que je veux devenir ? »
– Son maĂźtre mot : osez et croyez en vous quelques soient les jugements qui vous seront adressĂ©s ou la pression sociale que vous ressentirez.
– Notre histoire nous appartient et nous appartiendra toujours. A nous de nous en emparer ! (Ce quâelle a trĂšs bien su faire !)
Le rÎle prépondérant de la famille
Son pĂšre lui a appris Ă travailler dur, Ă rire et Ă tenir parole. Sa mĂšre : Ă penser par elle-mĂȘme et Ă faire entendre sa voix. Ils ont toujours cru en elle et dans ses choix.
De son cÎté, elle a toujours essayé de préserver ses filles et de les élever le plus « normalement » possible.
Elle n’oublie pas d’oĂč elle vient
Sa jeunesse dans un quartier noir et modeste de Chicago.
Les remarques racistes, les sous-entendus tout au long de sa jeunesse puis de sa vie politique avec Barack, ont décuplé sa volonté.
C’est une femme comme nous… avec une volontĂ© de fer
Ses filles ados lui ont fait les mĂȘmes remarques que les nĂŽtres : « vous ĂȘtes nuls, vous ne comprenez jamais rien ! »
Comme nous, elle a eu des Ă©preuves (elle Ă©voque leurs difficultĂ©s Ă avoir des enfants), des doutes sur son mariage (elle a amenĂ© son mari, Barack, voir un conseiller conjugal), sur ses compĂ©tencesâŠ
Elle a dĂ©butĂ© sa carriĂšre comme avocate mais cela ne correspondait pas Ă ses valeurs. Elle s’est reconvertie pour un travail plus social.
Elle ne sera pas la premiÚre Présidente noire des Etats-Unis
Elle ne se présentera pas à la Maison Blanche : pour laisser la place à des personnes plus jeunes et surtout aider le maximum de jeunes à croire en eux et à atteindre les objectifs les plus hauts.
Pour conclure
 » Partage ton histoire, ta passion et deviens ! » (Become !)
Yes, you can les filles !!! đȘđ
Vous y Ă©tiez aussi ?
Claire et Sylvie
1 Comment
Sheily
9 mai 2019 Ă 20 h 29 minJe suis en train de le lire !