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Bien-être / Développement personnel

Vivre le cancer autrement

 vivre cancer autrement - paris à l'ouest

A 27 ans, Julie a un cancer du sein grade 3. C’est une jeune femme pleine de vie, très féminine avec des cheveux blonds très longs, dont elle prend bien soin. Sa première réaction est d’aller voir sur internet à quoi elle allait ressembler pendant et après la chimio. Elle « dévore » tout ce qui concerne le cancer, les conseils, les témoignages.

Tout lui donne le cafard. Les images sur le cancer, les campagnes de prévention, les gens ont toujours des cernes, sont gris, chauve, tout reflète la maladie. Clairement sa féminité allait être mise à l’épreuve, mais on peut aussi décider de le vivre AUTREMENT.

vivre cancer autrement - paris à l'ouest

« J’avais peur de perdre ma personnalité. Cette personne dans le miroir, je ne la connais pas. Garder le contrôle c’est essentiel pour se sentir bien et continuer le combat contre la maladie. »

Alors, rapidement, elle crée un blog sur la gestion de la féminité pendant la maladie et l’acceptation de son nouveau corps. Avec l’aide d’une esthéticienne, elle partage ses bons plans, ses conseils beauté. En peu de temps, le blog de Julie est très suivi, les remerciements et les questions concrètes sur le corps pendant la maladie sont de plus en plus nombreux. « Quand on est malade, on ne peut plus agir comme n’importe quelle nana. On ne va plus chez Séphora, on ne porte plus les mêmes vêtements, les habitudes changent. »

En octobre 2015, elle va alors un peu plus loin et met en place des ateliers de nouage, en collaboration avec la Ligue Contre Le Cancer (avec American Vintage comme partenariat) et le Centre Antoine Lacassagne à Nice afin d’apprendre aux femmes touchées par l’alopécie ou non d’ailleurs à nouer des foulards/ chèches/ paréos sur leur tête.

vivre cancer autrement - paris à l'ouest

« Quand j’ai perdu mes cheveux, j’ai acheté une perruque mais je n’ai pas réussi à la porter. J’avais l’impression chaque matin d’enfiler un bonnet, et ce qui me manquait, c’était tout simplement de me coiffer. Du coup, j’ai commencé à nouer des turbans « à ma façon » que j’accessoirisais d’une fausse frange. Effet garanti, personne ne se doutait que j’étais chauve».

vivre cancer autrement - paris à l'ouest

Grâce à une campagne de crowdfunding, Julie lance sa marque « Les Franjynes », une alternative glam et tendance à la perruque, avec une grande mission : rendre la perte des cheveux de toutes les malades moins difficile. Il y a même une collection pour enfants, les franjynettes !


www.lesfranjynes.com

crédits photo : Ilandehe



C’est grâce à des warriors comme Charlotte, Lili et Julie, que toutes les femmes concernées de près ou de loin par le cancer, ne vont plus se sentir isolées et peut être même trouver la force de ne pas renoncer. 

C’est grâce à elles, si le regard sur la maladie évolue et si les femmes sont de plus en plus nombreuses à oser en parler sur les réseaux sociaux.


Alors merci à elles !

Pauline Merle 



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