Ce matin, je suis allĂ©e Ă mon cours de yoga, l’esprit joyeux et sautillant, sĂ»re de mes capacitĂ©s, genre « je commence Ă bien assurer, j’en fais depuis 3 ans ».
Et lĂ , paf, prends ça dans les dents, je n’arrivais plus Ă rien faire.
Ma 1Ăšre rĂ©action : c’est pas juste (oui oui, comme les enfants). Sous prĂ©texte que je sĂšche un peu, j’ai rĂ©gressĂ©.
Moment de solitude : j’ai pensĂ© Ă ma copine Delphine (prof de yoga) pour qui un des grands bĂ©nĂ©fices du yoga est l’humilitĂ©. Mais pourquoi je pense à ça ?
RĂ©vĂ©lation : je perçois le sens de ses paroles, on peut se croire « arrivĂ©e » mais non, il n’y a pas de but Ă atteindre, juste une infinitĂ© d’expĂ©riences Ă dĂ©couvrir.
Moi qui suis trĂšs souvent focalisĂ©e sur le but Ă atteindre, je me rends compte de la vacuitĂ© de cet objectif. Ce matin, pendant que je peinais avec mes postures, j’ai rĂ©alisĂ© que ce n’Ă©tait pas grave, et j’ai enfin pu lĂącher et me concentrer sur mon ressenti corporel.
Et j’Ă©tais bien.
Catherine
2 Commentaires
caroline
27 mars 2017 Ă 12 h 55 minJe crois que l on peut ressentir cela dans beaucoup de sports…Comme tu le dis il ne faut pas focaliser sur l objectif et croire que c est acquis…Le sport nous apprend l'humilitĂ©.
Paris Ă l'ouest
27 mars 2017 à 13 h 52 minoui tu as raison, je pense que c'est vrai pour beaucoup de sports mais comme j'ai pas beaucoup d'expérience dans ce domaine j'ai parlé du yoga que je connais mieux.